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Hannah Claus
She/elle
Montréal
Canada
gracieuseté de l'artiste

Lieu d’exposition
/ Exhibition place

Centre Eaton Niveau Métro / Underground, œuvre / artwork n°3
installation

Biographie

Hannah Claus est une artiste transdisciplinaire d’héritage Kanien’kehá:ka et anglaise, membre de la communauté Kentèhke. Depuis 2001, elle habite et travaille à Tiohtià:ke (Montréal) où elle a obtenu sa maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia en 2004. Élue à la confrérie nord-américaine Eiteljorg en 2019 et récipiendaire du Prix Giverny 2020, son travail est inclus dans de multiples expositions collectives et itinérantes récentes telles qu’à la Galerie d’art Windsor-Essex, dans les Maisons de la Culture de Montréal, au Musée McKenzie et McCord-Stewart. Ses œuvres font partie des collections du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée Eiteljorg à Indianapolis, du North American Native Museum à Zurich, du Musée des beaux-arts de Winnipeg et du Musée des beaux-arts de Montréal. Parallèlement à sa pratique artistique, elle a été enseignante au Collège Kiuna et est professeure à l’Université Concordia depuis 2020. Elle a siégé au Conseil des arts de Montréal de 2017 à 2023. Elle est co-fondatrice de daphne, le premier centre d’artistes autochtones à Montréal.

Démarche et œuvres exposées

Words going from one place to another (2017)

Dans sa pratique artistique, elle met en valeur une perspective kanien’kéhá:ka qui favorise des relations d’égal-à-égal avec toutes les formes de vie. Words going from one place to another (Mots allant d’un endroit à un autre) est composée d’une série de sept formes obtenues à partir de la plaque commémorative du Rocher Hochelaga sur le Campus de McGill. Cette plaque commémore la « découverte » d’un village autochtone par Jacques Cartier en 1536. Dans l’œuvre, ce narratif colonial est voilé afin de laisser place à d’autres voix et exprimer les divergences de perception sur le temps et l’espace. Selon les perspectives autochtones, le temps est fluide, environnant et multiple. Les mots en Kanien’ké:ha sur chaque panneau honorent les éléments qui structurent notre monde, intrinsèques à la bonne continuation de nos vies quotidiennes : les médecines, le feu, la terre, l’air, la lune et le soleil. Ceci s’inspire du Ohenton Karihwatekhwen, « Les mots qui viennent avant tout », un protocole de reconnaissance des Kanien’kehá:ke.

Commissariat :

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