Lieu d’exposition
/ Exhibition place
Biographie
Ravi Agarwal est un artiste, un militant environnemental, un écrivain et un commissaire d’exposition. Combinant l’art et l’activisme, il aborde les questions complexes de la nature et de l’avenir en utilisant la photographie, la vidéo, le texte et l’installation. Son travail passe du long documentaire au conceptuel et au performatif, explorant des questions pressantes de justice sociale et environnementale. Son travail a été largement exposé dans de grands musées et aux Biennales de La Havane (2019), Yinchuan (2018), Kochi (2016), Sharjah (2013), Indian Highway (2009), et Documenta XI (2002), en plus d’expositions individuelles et collectives. Son dernier livre de photos, The Power Plant – Fragments in Time (La centrale électrique – Fragments dans le temps), vient d’être publié. Il a été nommé coprésident de l’Assemblée de Bergen 2025. De plus, Ravi Agarwal est le directeur fondateur de l’ONG environnementale Toxics Link et le fondateur de la Fondation Shyama, qui soutient les pratiques d’arts et d’écologie en Inde. Il a reçu le prix UN-IFCS pour la sécurité chimique, ainsi que la bourse Ashoka.
Démarche et œuvres exposées
Down and Out: Labouring under Global Capitalism (1997-2000)
Ces photographies sont issues de la série Down and Out: Labouring Under Global Capitalism (En bas et en dehors : Travailler sous le capitalisme mondial) (1997-2000), qui a également été publiée sous forme de livre. Cette série, qui réunit les intérêts combinés de Ravi Agarwal, en tant que photographe et activiste social, documente les travailleurs migrants en Inde. Prises sur une période de deux ans et demi dans la campagne du sud du Gujarat, près de la ville de Surat, les photographies mettent en lumière de manière puissante le travail sous-payé et précaire qui constitue le fondement du capitalisme mondial. L’accent est mis ici sur les conditions matérielles intimes du travail et sur les impacts des processus d’extraction sur le monde-plus-qu’humain. Grâce au temps considérable passé avec les personnes qu’il représente, l’artiste parvient à capturer non seulement les conditions profondément injustes, mais aussi l’affirmation et la persistance de la vie elle-même, dans toute sa beauté et sa complexité.