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Teresa Dorey
She/elle
Outremont
Canada
Rita Taylor

Lieu d’exposition
/ Exhibition place

Place Ville Marie Rez-de-chaussée / Ground Floor, œuvre / artwork n°7
installation

Biographie

Teresa Dorey est une artiste interdisciplinaire et candidate au MFA à l’Université Concordia à Tiohtià:ke (Montréal). Son travail a été exposé à l’international à Art Paris et à la Milan Design Week, et publié et exposé dans plusieurs villes à travers le Canada. Ayant participé à diverses résidences, dont celle du Banff Centre qui a élargi sa pratique pour inclure le métal, ainsi qu’une prochaine résidence à Guldagergaard au Danemark : le travail de Dorey est fondé sur la recherche. Ancré dans des références corporelles et des objets, le travail de Dorey explore la socio-écologie, la relationnalité, l’haptique et la sensualité ; mêlant différents matériaux pour transmettre la biodiversité et nourrir l’empathie envers l’environnement. Dorey a été soutenu par le Conseil des arts du Canada, la Société de développement des entreprises culturelles, l’Université Concordia et le Conseil des arts de Montréal.

Démarche et œuvres exposées

Je crois que l’autonomie individuelle est un mythe, et que prendre conscience de notre interdépendance mutuelle peut contribuer à améliorer la société en reconnaissant une diversité de besoins et en promouvant la communauté et la réciprocité pour tous.

Inspiré par la matérialité et la recherche, ma pratique explore le corps et les expériences relationnelles à travers l’haptique et les objets. En utilisant des médiums tels que la céramique et le métal, je considère l’expansion des limites de l’artisanat, du design et des beaux-arts. En brouillant ces frontières, je plonge dans les nuances du corps, son utilité et ses métaphores historiques. Mon travail se caractérise par une ambiguïté biomorphique, faisant référence à la convergence et au glissement entre les références corporelles, les expériences intérieures et les objets du quotidien avec une inspiration spécifique tirée des paysages intérieurs et extérieurs.

La discrimination au sein des institutions est endémique en raison de l’accent mis sur des engagements superficiels envers la diversité. Paradoxalement, des revendications d’accès et d’équité ont été projetées ces dernières années au sein des écosystèmes institutionnels, en mettant l’accent sur l’inclusivité. Alignant ces préoccupations avec l’écologie sociale, je suggère des parallèles entre les systèmes discriminatoires et la destruction environnementale. En créant des installations interactives et des sculptures, mon travail met en lumière l’égalité et encourage la réflexion spéculative pour traiter l’environnement de manière équitable. Un nouvel espoir peut être construit en prenant davantage soin de nos environnements sociaux et physiques.

Intitulé À quoi ça sert ?, ce projet se penche sur la relation complexe entre les corps et les environnements en explorant les objets sculpturaux sous un angle socio-écologique. Il remet en question les normes et les hiérarchies de la société, en réfléchissant aux conditions de la vie privée, de l’opacité, de l’incertitude et de la vulnérabilité.

J’ai recyclé de l’argile pour fabriquer de nouvelles pièces, de l’aluminium pour sculpter des détails, et j’ai écrasé des céramiques cassées pour fabriquer de nouvelles glaçures. Je réutilise des meubles institutionnels abandonnés ou cassés pour mettre en évidence leur utilisation tout en réfléchissant à la manière d’apprendre à construire des sentiments de confort incarnés malgré les obstacles.

Cette série vise à mettre en valeur des matériaux dont l’histoire est renouvelable, en soulignant l’équité au sein des institutions et en remettant en question le mythe de l’autonomie individuelle. En encourageant la dépendance mutuelle, la communauté et la réciprocité, j’aborde les structures de pouvoir au sein des institutions et j’établis des parallèles avec la destruction de l’environnement. Exposé à Art Souterrain, ce travail invite le public à s’y intéresser, en favorisant une nouvelle prise de conscience de la relation à l’environnement et en encourageant l’espoir et l’attention à l’égard des environnements sociaux et physiques. Je vous remercie d’avoir pris le temps de regarder mon travail et j’espère que vous apprécierez le festival.

What’s the Use? (2023)

Intitulé À quoi ça sert?, ce projet explore la relation complexe entre les corps et les environnements, en travaillant des objets sculpturaux à travers un prisme socio-écologique. Il remet en question les normes et les hiérarchies sociales, réfléchissant aux conditions de la vie privée, à l’opacité, à l’incertitude et à la vulnérabilité. Dorey récupère de l’argile, du métal et des céramiques brisées et donne une nouvelle utilité à des meubles institutionnels délaissés. Son travail se concentre sur la pédagogie du corps et de la subsistance, en explorant comment trouver un confort incarné malgré les obstacles.

Le projet vise à mettre en lumière des matériaux ayant des histoires renouvelables, en mettant l’accent sur l’équité au sein des institutions et en remettant en question le mythe de l’autonomie individuelle. Encourageant la dépendance mutuelle, la communauté et la réciprocité, Dorey aborde les structures de pouvoir au sein des institutions et établit des parallèles avec la destruction environnementale. Présenté à Art Souterrain, ce travail invite à la réflexion du public, favorisant une nouvelle conscience de la relation à l’environnement et encourageant l’espoir et le soin pour les environnements sociaux et physiques.

Commissariat :

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