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Michel Huneault
He/Il
Montréal
Canada
Joannie Lafrenière

Lieu d’exposition
/ Exhibition place

Place Ville Marie Sous-sol / Underground, œuvre / artwork n°11
impression | photographie

Biographie

Michel Huneault est un photographe documentaire et artiste visuel. Son travail s’intéresse aux enjeux de développement, aux traumatismes, à la migration et à d’autres réalités géographiques complexes, incluant les changements climatiques. Il détient une maîtrise de l’Université de Californie à Berkeley, où il a été nommé Rotary Peace Fellow, alors qu’il travaillait sur le rôle de la mémoire collective à la suite d’un traumatisme de grande ampleur. Avant de se consacrer à la photographie en 2008, il a travaillé plus d’une dizaine d’années dans le domaine du développement international.

Son travail sur la tragédie de Lac-Mégantic a remporté en 2015 le prix Dorothea Lange-Paul Taylor. En 2016, Post Tohoku, sur l’après-tsunami au Japon, a été nominé pour le prix Pictet et a reçu le prix Antoine-Desilets. En 2018, Roxham, sur les passages de demandeurs d’asile en provenance des États-Unis vers le Canada, a été adapté en réalité virtuelle avec l’Office national du film du Canada. En 2020, l’artiste a été mandaté par le Musée McCord pour documenter les impacts de la COVID-19 à Montréal.

Michel Huneault vit à Montréal et a reçu le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que du Conseil des arts du Canada. À l’international, son travail a notamment été présenté au Japon, aux États-Unis, en France, aux Pays-Bas et en Suisse.

Démarche et œuvres exposées

La mémoire de l’eau (2011)

Entre juin et octobre 2011, j’ai documenté l’impact des inondations historiques à Venise-en-Québec, sur les rives du lac Champlain. Ces inondations, qui ont fait l’objet d’une couverture médiatique sans relâche, furent parmi les premières à être associées aux changements climatiques au Québec, une proposition qui, à ce moment-là, rencontrait encore sa part de résistance dans les sphères publiques et politiques.

Ces diptyques illustrent l’ampleur des inondations printanières, puis l’état des lieux pendant l’été et l’automne qui ont suivi. En utilisant la stratégie visuelle du « avant-après », souvent utilisée par les médias lors de catastrophes d’une plus grande envergure, ces images soulèvent des questions sur la perception et la représentation d’événements en fonction de notre proximité géographique ou culturelle.

Aujourd’hui, alors que les inondations se succèdent à travers le pays, ces photographies continuent d’interroger ce désir encore irrésistible d’habiter de fragiles zones riveraines. La nouvelle réalité climatique pourrait-elle être l’occasion de repenser notre relation avec les rivages de manière plus durable et équitable?

Commissariat :

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