Website Preloader
Website Preloader
Adam Basanta
He/Il
Montréal
Canada
Marco Giugliarelli

Lieu d’exposition
/ Exhibition place

Place Ville Marie Rez-de-chaussée / Ground Floor, œuvre / artwork n°4
installation | sculpture

Biographie

Adam Basanta, né à Tel-Aviv en 1985, a grandi à Vancouver (C-B) et vit à Montréal depuis 2010. Initialement formé en composition musicale contemporaine, il a développé de manière autodidacte une vaste pratique artistique expérimentale dans le domaine des installations mixtes, de la sculpture et des médias imprimés. À travers divers médias et techniques, il étudie la technologie comme un point de rencontre de systèmes simultanés et superposés ; un nexus de forces culturelles, informatiques, biologiques et économiques. Depuis 2015, ses œuvres ont été exposées dans le monde entier, notamment au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Biennale WRO (Pologne), au Fotomuseum Winterthur (Suisse), à la Cité internationale des Arts (France), à l’Arsenal art contemporain (Canada), à la Galerie Charlot (France), au iMAL (Belgique), au National Art Centre Tokyo (Japon), à la V Moscow Biennale for Young Art (Russie), au Serralves Museum (Portugal), à la Edith-Russ-Haus für Medienkunst (Allemagne), à la York Art Gallery (Royaume-Uni) et The Center for Contemporary Arts Santa Fe (États-Unis). Son travail a été récompensé autant au Canada (Prix Pierre Ayot en 2019 et Sobey Art Award Longlist en 2018 et en 2020) qu’à l’international (Japan Media Arts Prize en 2016 et Aesthetica Art Prize en 2017).

Démarche et œuvres exposées

Mon travail explore la technologie par un spectre continu allant de la brique de terre à l’apprentissage automatique en tant que point de rencontre de systèmes simultanés et superposés; un nexus de forces culturelles, informatiques, biologiques et économiques. En révélant, en amplifiant et en créant des systèmes d’enchevêtrement, je positionne le spectateur en tant qu’observateur externe : il devient témoin des processus improbables de divers acteurs exerçant une force indépendante à l’intérieur d’un équilibre collectif. À travers une variété de médias tels que l’installation, la sculpture cinétique, le son et la création d’images informatiques, j’utilise des objets manufacturés (ready-mades) comme un vocabulaire de base que je transpose dans un contexte artistique. En mettant en relation de manière non conventionnelle et absurde des processus et des artefacts, je vise à créer une rupture au niveau de leurs fonctions normatives, réfléchissant à leurs rôles en tant que prothèses contemporaines avec lesquelles nous coexistons à l’intérieur d’une écologie hybride. Mon processus de recherche et de création implique un équilibre entre des approches qualitatives et quantitatives. Je m’intéresse particulièrement à l’interaction entre des points de vue binaires apparemment opposés, à partir desquels je tente d’opérer une pollinisation croisée – c’est-à-dire que l’un et l’autre se nourrissent et se complexifient réciproquement. Je considère la création artistique comme une forme de recherche et de découverte continue, une manière de s’engager et de s’épanouir dans ce monde. De ce principe directeur – de changement continu, de prise de risques et d’acquisition de nouvelles compétences – émerge une diversité de pratiques, de méthodologies et de médias de diffusion. Chaque œuvre est un enregistrement imparfait d’un moment particulier et c’est à travers les discontinuités entre ces différentes œuvres qu’apparaissent les thématiques générales de ma pratique.

Grand Arch (Solid Waste) (2022-2023)

Déchets électroniques, carton, papier, boîtes de conserve (environ 2000, lavées à la main), métal, plastique PET, déchets de construction, briques recyclées, ciment, métal et fils électriques. Un pont en arc est une ancienne conception architecturale où les charges sont réparties en forces de compression, créant un équilibre architectural sans mortier, colle, ou connecteurs. Cette structure reste inégalée dans sa capacité à supporter des charges architecturales, de nombreux ponts en arc sont encore utilisés deux mille ans après leur construction. Grand Arch (Solid Waste) recrée entièrement cette conception en utilisant des déchets post-consommation compactés, provenant des environs de l’atelier de l’artiste et de centres de tri spécialisés. Les matériaux sélectionnés sont nettoyés, préparés, désassemblés, compactés et mis en balles à la main. La compression des matériaux, géologique ou humaine, augmente leur densité et leur valeur, tant pratique que symbolique. Ces formes architecturales évoquent un futur construit sur un passé monumental et des ruines anciennes s’étendant vers un futur incertain.

«Progressus ad originem, regressus ad futurum… every beloved object is the center of a Garden of Paradise» (Boromil Harabal, Too Loud A Solitude).

Commissariat :

Infolettre Art Souterrain

Soyez informé.es de toutes les annonces de Art Souterrain ! Inscrivez-vous à l'infolettre.

Préférence langue // Language preference

Vous vous êtes inscrits avec succès!