Biographie

Innue de Mashteuiatsh, Marie-Andrée Gill vit à Petit-Saguenay. Autrice, poète, chroniqueuse, scénariste, animatrice de balados et enseignante, elle fut nommée Artiste de l’année du Saguenay-Lac-St-Jean au CALQ, en 2020. Elle a publié chez La Peuplade trois recueils de poésie qui furent tous primés au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean et a participé à de nombreux collectifs. Son recueil Béante (2012), fut nominé au Prix de poésie du Gouverneur général. Elle participe à l’écriture de scénarios, revues, fanzines et à plusieurs ouvrages collectifs québécois, autochtones et internationaux. Elle est également l’organisatrice de résidences d’écriture sur le site ancestral du Mushuau-nipi. Elle participe à divers résidences d’écriture, événements, conférences et prestations. Elle réalise et anime des balados tels que Laissez-nous raconter : l’histoire crochie. Elle réalise et collabore sur plusieurs émissions et films dont Je m’appelle humain de Kim O’Bomsawin. En 2019, elle obtient une maîtrise de l’Université du Québec à Chicoutimi.

L’ensemble de l’œuvre de Marie-Andrée Gill, qui traite d’identité, de guérison, d’intimité et de décolonisation, est un apport majeur à la littérature autochtone et québécoise. Sa poésie est pure, brute et sans détour. Son identité innue se remarque dans la force des images que véhiculent ses mots ainsi que par l’humour et l’amour du territoire. Son identité québécoise est marquée par la présence de la culture populaire totalement assumée, qui lui sert à décoloniser la poésie et la rendre accessible à tous et à toutes. Ses textes racontent des histoires du quotidien qui nous ramènent au présent, ce cadeau précieux si souvent délaissé. Ainsi, en toute simplicité, humilité et authenticité, ces textes nous ramènent à l’essentiel, aux petites choses du quotidien qui, au fond, sont la vraie source du bonheur. Son regard sur le monde, réactualise les valeurs de l’amour dans la quotidienneté.

Les textes présentés jettent un regard amoureux sur le territoire, ils sont de diverses provenances. Certains sont issus d’une résidence à Centre Dare-Dare à Montréal en 2020, d’autres du collectif Les Femmes rapaillées publié chez Mémoire d’encrier en 2016, et un autre est un texte inédit.